Les « Top Guns » à Dubé?

Puisque François Legault se demande où trouver l’argent pour nos augmentations, voici donc notre première  proposition:

Nous avons remarqué depuis plusieurs années une augmentation extraordinaire des coûts pour l’hébergement de la clientèle en résidence à assistance continue (RAC) au CISSSMO.  En 2019, il en coutait 471$/jour par usager dans une RAC.  Au 31 mars 2023, ce coût était de 1 211$/Jour par usager.

Malgré l’inflation galopante, rien n’a triplé de prix depuis 4 ans, surtout pas nos salaires.  Selon les rapports financiers, le taux horaire moyen d’un employé en RAC, incluant l’explosion du temps supplémentaire et l’arrivée du taux double, est passé d’en moyenne 23$/h à 30$/h en 4 ans.

Qu’est-ce qui a donc fait augmenter les coûts à ce point?  La réponse se trouve dans les derniers rapports financier AS-471 du CISSS de la Montérégie-Ouest.  Nous avons remarqué une fulgurante augmentation de la main d’œuvre indépendante (personnel d’agences privées) en RAC : d’environ 3 millions de dollars en 2019 à 65 millions en 2023.  De plus le coût à l’heure de la MOI en RAC est passé de 36$/h en 2020 à 93$/h en 2022 à 158$/h en 2023.

Comment est-il possible d’en arriver à un tel fiasco?

Nos fabulations :

1-Nous avons figuré qu’en substituant les heures faites à ce taux de 158$/h par des heures faites par des employés de l’état, cela générerait un surplus de 45 millions de dollars par an.  Ce montant permettrait de verser une prime TGC de plus de 25$/h pour chaque travailleur en RAC.  Malgré cela, il resterait encore 2 millions, notre suggestion : Embaucher un administrateur capable de voir un trou de 45 millions.  

2-Ce 45 millions pourrait également combler l’entièreté de l’augmentation demandée en front commun de 100$/semaine pour tous les employés du CISSSMO (3$/h).

Et ce n’est pas le comble, il semble que les « top guns » du ministre Dubé n’ont pas cru bon d’ajouter le titre d’emploi d’assistant en réadaptation dans l’annexe du projet de règlement sur les agences de placements qui établira les taux maximums qu’une agence privée pourra facturer au CISSSMO.

Si rien n’est fait, le robinet pourra couler encore longtemps.

À suivre…

PH