47 demandes de correctifs par la CNESST!

Le 25 octobre 2023, l’inspectrice Andréanne Brault de la CNESST s’invite à visiter le centre d’hébergement de Coteau-du-Lac.  L’intervention a pour but : de vérifier la mise en application de la Loi sur la santé et la sécurité au travail et la règlementation applicable à la sécurité des machines, à l’utilisation de produits assujettis au SIMDUT et à la tenue des lieux.

Le 2 novembre suivant, l’inspectrice transmet son rapport d’inspection (RAP1445882).

En premier lieu, l’inspectrice fait état de l’organisation de la santé et sécurité du travail au CISSSMO.  L’employeur présente ses politiques en matière de santé et sécurité au travail.  Il fait état des formations dès l’embauche des nouvelles personnes salariées.  Il fait mention qu’il n’y a pas de comité local au CH Coteau-du Lac, mais qu’un comité paritaire CISSSMO se tient environ aux 6 semaines.  L’employeur prétend que des rencontres sont tenues régulièrement avec les équipes sans plus de précision.  Enfin, l’employeur soutient que les gestionnaires font des tournées d’inspections informelles quotidiennement…

Au cours de cette seule visite au CH Coteau-du-Lac, l’inspectrice a émis 47 dérogations!  L’avis de correction concerne des matières des plus basiques en matière de santé et de sécurité au travail comme :

  1. Des voies de circulations encombrées.
  2. Des tubes fluorescents non protégés.
  3. Des sorties de secours obstruées.
  4. Escabeau et marchepied non gradés.
  5. Matériel entreposé dangereusement.
  6. Extincteurs à incendies.
  7. Dégagement de panneaux électriques.
  8. Étiquetage de produits dangereux (SIMDUT).
  9. Et j’en passe.

Est-ce là un cas isolé?  Depuis la dernière année plusieurs inspections de ce type se sont déroulées dans d’autres installations du CISSSMO.  Et à chaque fois, on retrouve en grand nombre ce même type de demandes de correctifs de la part de la CNESST.  Voir les Rapports : RAP1430434, RAP1408150, RAP1442354, RAP1443055

Il y a clairement un problème au niveau de la gestion de la santé et de la sécurité au travail au CISSSMO.  Il serait grand temps que l’employeur prenne cette question au sérieux.

Photo: CNESST