Bénéficiaires manquants et montant d’assurance vie incorrecte

Pour faire suite au changement de compagnie d’assurances en 2017 dernier, en lien avec la création du CISSSMO et la fusion des accréditations syndicales, une erreur nous a été rapportée concernant l’assurance vie d’un membre. En faisant des vérifications, nous avons constaté que le problème touche plusieurs personnes assurées. En fait, le communiqué envoyé par La Capitale en mai 2017 stipulait que «Si vous n’avez aucun renseignement additionnel à fournir ou modifications à faire, vous n’êtes pas tenu de retourner le formulaire».

Toutefois, nous avons été informés qu’il fallait tout de même indiquer les bénéficiaires. Cela dit, certains bénéficiaires de l’assurance vie n’ont malheureusement pas été enregistrés dans les nouveaux dossiers de La Capitale. En d’autres mots, en l’absence de bénéficiaires, ce sera automatiquement la succession qui touchera le montant de l’assurance vie du membre décédé. En voici deux exemples :

Exemple 1 : Cannelle a deux enfants, quelques dettes et a souscrit à une assurance vie en désignant son conjoint comme bénéficiaire. Cannelle meurt tragiquement d’un accident. Son bénéficiaire touche rapidement l’assurance vie facilitant les dépenses imprévues du décès de sa conjointe.

Exemple 2 : Cannelle a deux enfants, quelques dettes et a souscrit à une assurance vie. Elle a omis de désigner un ou des bénéficiaires à sa police d’assurance vie. Cannelle meurt tragiquement d’un accident. Puisqu’aucun bénéficiaire n’a été nommé dans le contrat d’assurance vie, le montant auquel elle a souscrit se joint à la succession, obligeant le successeur à accepter les dettes de Cannelle afin de toucher le montant souscrit à son assurance vie.

Nous vous conseillons de vérifier l’entièreté de votre dossier, du montant de l’assurance vie, des bénéficiaires nommé(e)s, que vous ayez fait des changements ou non, afin de vous assurer que l’information soit conforme à votre volonté.

Vous pouvez consulter votre dossier en ligne au : https://wwws.lacapitale.com/login ou appeler au service à la clientèle de La Capitale au : 1 800 463-4856.

  – Votre exécutif syndical

75$… Trop peu trop tard

Nous sommes tous conscients de la pénurie de personnel qui sévit actuellement dans le réseau de la santé et des services sociaux. Nous pourrions donc nous réjouir que notre « cher » employeur se décide à offrir de meilleures conditions salariales à son personnel dans le but « d’assurer une présence optimale au travail du personnel en soins ». Nous pourrions nous réjouir et être enthousiastes de recevoir 75$ en montant forfaitaire. Nous pourrions mais… nous ne nous en réjouissons pas.

C’est trop peu trop tard comme incitatif monétaire. Il y a trop de conditions à respecter pour recevoir ce montant d’argent. Ce montant est versé exclusivement aux préposées aux bénéficiaires et infirmières et infirmières auxiliaires alors que nous savons très bien qu’il y a plusieurs autres titres d’emploi touchés par un manque de personnel sans précédent, pensons entres autre à nos assistants en réadaptation, à nos auxiliaires aux services de santé et sociaux (ASSS) ou encore à nos agent(e)s administrative.

De plus, le montant forfaitaire sera versé uniquement pour un quart complet effectué sur au moins une 2e fin de semaine consécutive, à la condition que la personne salariée travaille minimalement huit jours sur quatorze et, la cerise sur le sundae, pour le recevoir la personne salariée ne devra pas avoir d’absence 14 jours avant et 14 jours après. Un chausson avec ça? Ah oui, ce montant forfaitaire ne sera versé que pendant la période estivale.

L’ensemble du personnel de la santé et des services sociaux est épuisé, pas seulement la fin de semaine et pas seulement lors de la période estivale. On mérite de meilleures conditions de travail. On mérite beaucoup mieux que de devoir sacrifier une des cinq (5) fins de semaines de l’été qu’on a pour être en famille. Tout ça pour recevoir un montant de 75$ imposable!

L’idée de donner un montant forfaitaire pour inciter le personnel à travailler davantage n’est pas une mauvaise idée en soi, mais il y aurait eu tellement de façons de le faire plus avantageuses. Avec la mise en place de cet incitatif, nous ne pouvons que constater à quel point l’employeur est déconnecté de ce qui se passe « sur le plancher ».

Après une seule journée passée dans le monde réel, il est à parier que l’employeur réaliserait lui aussi que l’octroi de ce montant incitatif c’est trop peu trop tard…

– Votre exécutif

La bataille continue pour l’équité salariale

Dans le cadre des modifications apportées à la Loi sur l’équité salariale, nous tenons à vous informer qu’un processus de médiation d’une durée de 120 jours avec possibilité de prolongation de 60 jours est en cours depuis le 9 juillet dernier.

La médiation a pour but de s’assurer de l’application de la Loi sur l’équité salariale à la suite des plaintes déposées en 2010. Pour nous, au SCFP 3247 du CISSSMO, ces plaintes touchent plus précisément les préposé(e)s à la stérilisation, les auxiliaires en santé et services sociaux, les acheteurs, les technicien(e)s assistant(e)s en pharmacie, etc.

Le SCFP, SEPB et le SQEES-298 participeront au processus de médiation proposé par la CNESST.

Nous vous tiendrons informé des développements en cours de travaux.

Votre exécutif syndical